État des lieux de l’enseignement du français
Date de soumission : 09/10/2014
LVE 1 (préciser) | LVE 2 (préciser) | LVE 3 (préciser) | LVE 4 (préciser) | Commentaires | |
---|---|---|---|---|---|
Primaire | Anglais | Néant | Néant | ||
secondaire | Anglais | Espagnol | Allemand | Arabe | |
Supérieur | Anglais | Espagnol | Allemand | Portugais |
LVE 1 (préciser) | LVE 2 (préciser) | LVE 3 (préciser) | LVE 4 (préciser) | Commentaires | |
---|---|---|---|---|---|
Primaire | Données non disponibles | Données non disponibles | |||
secondaire | Données non disponibles | Données non disponibles | Données non disponibles | Données non disponibles | |
Supérieur | Données non disponibles | Données non disponibles | Données non disponibles | Données non disponibles |
2.3. Effectifs des apprenants de français*
Préscolaire | Primaire (école de base) | Secondaire |
---|---|---|
19734 | 273332 | 269 494 |
Dès le préscolaire
Le français est la seule langue d'enseignement au Gabon.
3.1.1. Enseignement public
Préscolaire | Primaire (école de base) | Secondaire |
---|---|---|
17553 | 154549 | 117 929 |
3.1.2. Enseignement privé
Préscolaire | Primaire (école de base) | Secondaire |
---|---|---|
2181 | 118783 | 51 565 |
Le français est la seule langue d'alphabétisation et de l'enseignement
Dès le préscolaire
Le français est la seule langue d'enseignement
Autre langue 1 (préciser) | Autre langue 2 (préciser) | Autre langue 3 (préciser) | Commentaires | |
---|---|---|---|---|
Primaire | Anglais | |||
secondaire | Anglais | Espagnol | Allemand | |
Supérieur | Anglais | Espagnol | Portugais |
Non
3.5.1. Établissements nationaux
Désignation | Cycles (niveaux) | Nombre d’élèves |
---|---|---|
Le français, seule langue d'enseignement | ||
Le français, seule langue d'enseignement | ||
Le français, seule langue d'enseignement | ||
Le français, seule langue d'enseignement | ||
Le français, seule langue d'enseignement |
Nombre total d’apprenants
Préscolaire | Primaire | Secondaire |
---|---|---|
Le français, seule langue d'enseignement |
3.5.2. Cursus professionnels en français (à extraire du total mentionné ci-dessus en précisant leur objet : hôtellerie, tourisme…)
Intitulé du certificat | Effectif |
---|---|
Tous les cursus professionnels sont en français | |
3.5.3.1. Quel est l’effectif concerné par niveau ?
Niveau | Nombre d’heures/semaine | Effectif |
---|---|---|
Données non disponibles | ||
Données non disponibles | ||
Données non disponibles |
3.5.3.2 Quelles sont les DNL (disciplines non linguistiques) proposées en français ?
Niveau | Nombre d’heures/semaine | Effectif |
---|---|---|
Le français, seule langue de l'enseignement | ||
Le français, seule langue de l'enseignement | ||
Le français, seule langue de l'enseignement |
3.6. Établissements français
Primaire | Secondaire | Supérieur |
---|---|---|
2541 | 1309 | Néant |
3.7. Autres établissements internationaux (en dehors des établissements homologués par la France)
Désignation | Statut (public, privé, étranger) | Nombre d’élèves |
---|---|---|
Données non disponibles | ||
Données non disponibles |
Oui
2004
Oui
Oui
Oui
Oui
Très rarement
Non
Non
Très souvent, les enseignants se contentent des supports traditionnels - notamment les livres, même quand ils datent de plusieurs années -, les établissements n'étant pas souvent équipés en matériel informatique, encore moins en ressources en ligne. Les TIC sont très peu sollicitées dans l'enseignement / apprentissage au Gabon, d'autant que les formations dans ce domaine ne sont pas courantes.
5.1. Nombre
Primaire | Secondaire | Supérieur |
---|---|---|
9682 | 985 | 75 |
Néant
10742
Néant
Oui
Non
Oui
Salaire minimum depuis environ 2010-2011 : 150 000 F CFA, environ 229 euros
Salaire de base / Primaire et préscolaire, catégorie B2 : environ 176 euros, catégorie B1 : environ 196 euros
Salaire de base / Secondaire, catégorie A2 : environ 296 euros
Salaire de base / Secondaire et supérieur Catégorie A1 : environ 343 euros
Salaire de base / Primaire et préscolaire, catégorie B2 : environ 176 euros, catégorie B1 : environ 196 euros
Salaire de base / Secondaire, catégorie A2 : environ 296 euros
Salaire de base / Secondaire et supérieur Catégorie A1 : environ 343 euros
Primaire, Bac + 2 années de formation professionnelle
Secondaire : 2 cas de figure, soit Deug + 2 années de formation professionnelle ou recrutement direct avec DEUG (professeurs adjoints de l'enseignement secondaire) ; soit : Bac + 4 + 2 années de formation professionnelle ou recrutement direct avec Maîtrise (professeurs de l'enseignement secondaire)
Secondaire : 2 cas de figure, soit Deug + 2 années de formation professionnelle ou recrutement direct avec DEUG (professeurs adjoints de l'enseignement secondaire) ; soit : Bac + 4 + 2 années de formation professionnelle ou recrutement direct avec Maîtrise (professeurs de l'enseignement secondaire)
CCEP (préscolaire et primaire), CAPC (professeurs adjoints du sec), CAPES (professeurs princ. du sec), Doctorat (sup)
Pour les enseignants du primaire et du secondaire, la titularisation est normalement attendue 18 mois après la première prise de service, à condition d'avoir reçu deux visites du conseiller pédagogique, suivies de celle de l'inspecteur pédagogique. Dans plusieurs cas, il faut attendre des années pour obtenir cette titularisation. Pour les enseignants du supérieur, la titularisation se fait à peu près dans les mêmes délais, sans visite d'encadreur. De façon générale, le fonctionnaire doit lui même suivre son dossier entre les différents ministères (Fonction publique, Budget, Éducation nationale ou Enseignement supérieur) pour espérer être servi dans les délais acceptables.
Oui
Non
Non
Oui
Tableau départements francais
Désignation | Effectifs année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 et + |
---|---|---|---|---|
ENIL (2 années de formation) | 306 | 344 | ||
ENIC (2 années de formation) | Non communiqué | 7 (total des 2 niveaux) | ||
ENIF (2 années de formation) | 34 | 36 |
Oui
Tableau instituts formation
Désignation | Effectifs année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 et + |
---|---|---|---|---|
Etudes françaises | 92 | 17 | 25 | 89 |
Lettres modernes | 990 | 315 | 209 | 300 |
Littératures africaines | 268 | 174 | 122 | 122 |
Oui
Filières francophones
Désignation | Effectifs année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 et + |
---|---|---|---|---|
Toutes les filières, sauf Anglais, Esp et Allemand | ||||
Toutes les filières, sauf Anglais, Esp et Allemand | ||||
Toutes les filières, sauf Anglais, Esp et Allemand |
Culturelle |
Démocratique |
Économique |
Autres |
Emploi, culture personnelle, prédispositions intellectuelles
Langue véhiculaire, langue du commerce, langue de l'alphabétisation et de l'enseignement, emploi, langue de la culture.
L'enseignement du français est encore promis à un bel avenir au Gabon, d'autant plus que - suivant plusieurs enquêtes - le français, langue véhiculaire locale, est la langue de première acquisition d'un nombre non négligeable de jeunes Gabonais, même si le souhait des plus hautes autorités est de mettre en place une deuxième langue d'enseignement, l'anglais.
Meilleures conditions de travail, plus d'activités de vie associative et meilleure connaissance de l'appropriation du français au Gabon.
Le cauchemar d'un enseignement du préscolaire, du primaire ou du secondaire - cela concerne moins les jeunes femmes que les jeunes hommes - est d'être affecté loin de Libreville, la capitale. Cela est dû au fait qu'à Libreville, on peut suivre soi-même l'évolution de son dossier administratif, tandis qu'ailleurs, cela se révèle beaucoup plus compliqué, notamment si l'administration "oublie" de muter le fonctionnaire pendant plusieurs années.
Par ailleurs, dans certains rares établissements publics, confessionnels ou conventionnés de la capitale (moins d'une dizaine), il est agréable d'exercer son métier d'enseignant car les conditions de travail sont convenables (minimum de matériel didactique disponible : craie, laboratoires, règles, cahiers de texte, photocopieurs, aires de jeux, bibliothèque, accès facile à l'établissement, électricité, eau courante, sanitaires, dispensaire, etc.). Ailleurs, il manque souvent ce minimum, au point que l'enseignant doit parfois s'acheter ses propres boîtes de craie ou exiger des élèves qu'ils se cotisent pour bénéficier des photocopies relatives aux cours. Dans certains lieux d'affectation en milieu rural, les conditions sont très pénibles. Il arrive ainsi que les moyens de locomotion (voire terrestre ou fluviale) pour regagner son poste de travail ne soient disponibles que de façon épisodique par mois. Il est ainsi possible d'être privé d'informations nationales ou internationales régulièrement lorsque la couverture radiophonique ou téléphonique n'est pas assurée ou lorsque l'implantation de la télévision est prévue pour les "siècles à venir". Quand ce n'est pas à l'avantage des villageois de voir se déplacer l'enseignant affecté en milieu rural, ceux-ci ne facilitent pas ses sorties hors du village, de peur que celui qui se déplace ne reparte définitivement, fuyant les conditions de vie difficiles, au grand dam des élèves. Ils ne se priveront toutefois pas de nourrir gratuitement le jeune enseignant en lui livrant du gibier, du poisson ou toute sorte d'aliments locaux pour l'aider à supporter certains manquements. Dans ces milieux ruraux, l'enseignant est considéré comme un notable : il est consulté par les responsables politiques locaux (député, chef de canton ou chef de village) sur les grandes questions locales.
Devant le traitement financier des hommes politiques (notamment ceux qui sont proches du pouvoir), des professionnels de certaines activités libérales, du commerce, des employés du pétrole, des régies financières, des stars du show business, l'enseignant se considère hélas ! comme un défavorisé de la société quand il doit parfois travailler dans des classes de plus 100 apprenants par classe, au secondaire ; quand il doit s'occuper de trois niveaux d'études au primaire, en plus des responsabilités administratives dans le même établissement ; quand il ne dispose pas de commodités de base dans son lieu de travail (eau courante, électricité, sanitaires, etc.) ; quand il ne peut corriger les copies de devoir la nuit, faute d'électricité ; quand il ne peut se mouvoir facilement de sa localité d'affectation à une autre localité ; quand il n'y a pas de loisir d'ordre culturel pour se divertir sainement ; quand il est impossible de partager son expérience avec des enseignants d'autres localités ; quand le lieu d'affectation ne dispose pas de dispensaire, etc. Heureusement qu'il y a le bonheur de recevoir, de temps en temps, des hommages d'anciens élèves exerçant des responsabilités importantes dans la cité, celui de se savoir toujours jeune au milieu des jeunes apprenants, celui de s'instruire tous les jours, celui d'exercer un métier noble...
Par ailleurs, dans certains rares établissements publics, confessionnels ou conventionnés de la capitale (moins d'une dizaine), il est agréable d'exercer son métier d'enseignant car les conditions de travail sont convenables (minimum de matériel didactique disponible : craie, laboratoires, règles, cahiers de texte, photocopieurs, aires de jeux, bibliothèque, accès facile à l'établissement, électricité, eau courante, sanitaires, dispensaire, etc.). Ailleurs, il manque souvent ce minimum, au point que l'enseignant doit parfois s'acheter ses propres boîtes de craie ou exiger des élèves qu'ils se cotisent pour bénéficier des photocopies relatives aux cours. Dans certains lieux d'affectation en milieu rural, les conditions sont très pénibles. Il arrive ainsi que les moyens de locomotion (voire terrestre ou fluviale) pour regagner son poste de travail ne soient disponibles que de façon épisodique par mois. Il est ainsi possible d'être privé d'informations nationales ou internationales régulièrement lorsque la couverture radiophonique ou téléphonique n'est pas assurée ou lorsque l'implantation de la télévision est prévue pour les "siècles à venir". Quand ce n'est pas à l'avantage des villageois de voir se déplacer l'enseignant affecté en milieu rural, ceux-ci ne facilitent pas ses sorties hors du village, de peur que celui qui se déplace ne reparte définitivement, fuyant les conditions de vie difficiles, au grand dam des élèves. Ils ne se priveront toutefois pas de nourrir gratuitement le jeune enseignant en lui livrant du gibier, du poisson ou toute sorte d'aliments locaux pour l'aider à supporter certains manquements. Dans ces milieux ruraux, l'enseignant est considéré comme un notable : il est consulté par les responsables politiques locaux (député, chef de canton ou chef de village) sur les grandes questions locales.
Devant le traitement financier des hommes politiques (notamment ceux qui sont proches du pouvoir), des professionnels de certaines activités libérales, du commerce, des employés du pétrole, des régies financières, des stars du show business, l'enseignant se considère hélas ! comme un défavorisé de la société quand il doit parfois travailler dans des classes de plus 100 apprenants par classe, au secondaire ; quand il doit s'occuper de trois niveaux d'études au primaire, en plus des responsabilités administratives dans le même établissement ; quand il ne dispose pas de commodités de base dans son lieu de travail (eau courante, électricité, sanitaires, etc.) ; quand il ne peut corriger les copies de devoir la nuit, faute d'électricité ; quand il ne peut se mouvoir facilement de sa localité d'affectation à une autre localité ; quand il n'y a pas de loisir d'ordre culturel pour se divertir sainement ; quand il est impossible de partager son expérience avec des enseignants d'autres localités ; quand le lieu d'affectation ne dispose pas de dispensaire, etc. Heureusement qu'il y a le bonheur de recevoir, de temps en temps, des hommages d'anciens élèves exerçant des responsabilités importantes dans la cité, celui de se savoir toujours jeune au milieu des jeunes apprenants, celui de s'instruire tous les jours, celui d'exercer un métier noble...